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Angers ne sera pas détruit - Résumé

image couverture

Angers ne sera pas détruit !

380 pages, 80 illustration

Le livre de Frédéric Destremau, Angers ne sera pas détruit !, est consacré au réseau de Résistants locaux (Touraine Anjou Maine), ni gaullistes, ni communistes, le « troisième tiers », constitué autour d’un jeune officier de marine, Jean Eynaud de Faÿ, alias Jean-Jacques Rousseau - grand-père de l’auteur.

Frédéric Destremau resitue l’organisation « Rousseau » dans le contexte politique et résistant national et régional. Sa stratégie vise à apporter, le jour venu, l’aide maximale aux armées alliées, par le renseignement et par le regroupement d’une importante force mobilisable. Cette aide culminera lors de la libération d’Angers, où les informations apportées aux Américains éviteront la destruction de la ville par un bombardement aérien évité de justesse par l’envoi de trois émissaires – Labbe, Bordier, Louzier – auprès du commandement américain.

Le texte de l’ouvrage, multipliant les témoignages directs des acteurs ; est net, précis, vivant et indiscutable. L’index des noms facilite l’exploitation de tous ces témoignages. Le rôle de Jean Eynaud y apparaît essentiel. Quelques mots sur la vie de Jean Eynaud avant novembre 1942, rappellent des événements majeurs de cette époque : Mers-el-Kébir, l’invasion de la zone libre, le sabordage de la flotte à Toulon. Les propos de l’Amiral Darlan, tenus fin 1942 dans des cercles restreints (Jean Eynaud faisait partie de l’un d’eux), les contacts avec certains responsables de Vichy sont instructifs.

La constitution de son réseau de résistance met Jean Eynaud en contact avec les organisations nationales : l’Organisation civile et militaire (OCM), l’Organisation de résistance de l’Armée (ORA), Armée Secrète (AS), FFI, FTP. Les relations du « troisième tiers » avec le nouveau pouvoir, les rencontres de Jean Eynaud avec Michel Debré et le général de Gaulle, sont particulièrement éclairantes. AB